Les prêteurs privés font de bonnes affaires Jeiel Onel MézilCollaboration spéciale
Certains emprunteurs se tournent désormais vers des prêteurs privés, au prix d’un risque plus élevé. La raison ? Le resserrement des règles d’octroi de prêts, mis en place par Ottawa. « La demande de prêts auprès des prêteurs privés a augmenté », confirme Denis Doucet, directeur chez Multi-Prêts, un réseau de courtiers en prêts hypothécaires. Car, explique-t-il, « le prêt privé n’est pas réglementé. Vous et moi pouvons décider de devenir prêteurs privés aujourd’hui ». Ces prêts sont plus risqués et donc à intérêts plus élevés. « Quand un emprunteur prend ces genres de prêts là, il y a plus de risques de se trouver dans une situation difficile s’il perd son emploi, affirme M. Doucet. Si votre paiement mensuel coûte 200 $ de plus [qu’une hypothèque contractée avec une banque], un événement malheureux sera plus problématique pour vous. » Des règles plus sévères pour tous Pour protéger les consommateurs contre une éventuelle hausse des taux d’intérêt, Ottawa a introduit en 2016 d